samedi 12 avril 2014

De votre répugnant esclave...


Salut lecteur (lectrice ? ^^),

Comme tous les grands génies, avant de mourir, j'ai décidé d'écrire ma biographie afin de te faire partager les grands épisodes qui ont marqués ma vie ou les moments qui n'ont servi à rien mais où l'on s'est bien marré quand même.

Le petit Pestilus est né le 05 août 1976, dans la ville de Massy en région parisienne.
Il montre donc avant même sa naissance, une étonnante capacité à faire chier tout le monde, car il ne veut pas sortir du ventre de sa mère, et cela en pleine canicule. On peut en déduire aussi une étonnante résistance à la pression.

Rien de très notable jusqu'à son entrée en maternelle.
Très vite, il découvre que l'école peut être source de détresse comme de bonheur.
Sa première maîtresse, une certaine Sylvie, ressemble à Chantal Goya, en plus grosse, et en plus mauvaise.
La moyenne section, lui apporte plus de bonheur, car l'institutrice s'appelle Béatrice, est grande, belle, ressemble à une hôtesse de l'air et sent bon.
En se replongeant dans ses photos de classe, il s'aperçoit, en effet qu'à l'époque il avait déjà bon goût en terme de femmes.

La première heure de colle arrive dés le CE2, car il mord jusqu'au sang en faisant pendre le morceau, une camarade au bras qui lui avait caillassé le nez.
La camarade en question, Anne-Charlotte A. est la nièce de son médecin de famille, ce qui fait tâche en consultation.
Cette heure de colle sera suivie de nombreuses autres pour diverses raisons, mais toujours dans l'inventivité et le renouvellement....
... comme par exemple utiliser de la laine de verre comme poil à gratter.
La même année, il découvre les joies de jouer au docteur et à touche pipi avec Sandrine P. et Sophie M. dans les toilettes des préfabriqués qui servent de classes. Cette période de frénésie sexuelle précoce sera ensuite suivie par une période de calme assez longue et ne reviendra qu'à l'adolescence.

L'entrée en 6ème se fait avec quelque heurts, car portant des lunettes, on tente de le faire rentrer dans la catégorie de ceux qu'on peut gifler pour s'amuser.
La mise en pratique des trois ans de Judo s'avère très vite fructueuse, ainsi que le mode Berserk où l'on assène des baffes en hurlant sans trop se retenir.
La morsure est aussi réemployée, mais avec plus de contrôle, afin de ne pas laisser de traces mais d'impacter psychologiquement. Du coup on le laisse à peu près tranquille.

Un épisode intéressant reste celui où Pestilus se fait presque casser le nez car il avait traité un grand balaise de cinquième, Franck Z, d'enfant de putain. Ce fut son premier contact avec les gens de race noire.
Sa technique de la paume de la main appuyée très vite et très fort et très frontalement sur le nez d'un opposant lui resservira plus tard à maintes reprises pour calmer les récalcitrants.

Dixit le Prophète Jean-Claude Van Damme.
"Les mots peuvent faire plus mal que les poings, mais les poings font TOUJOURS plus mal que les mots"

La même année, il découvre le plaisir d'écouter de la musique et renforce son niveau d'anglais en écoutant en boucle des vieux 33 tours de son papa. Le double rouge et le double bleu des Beatles, ainsi qu' Imagine de  Lennon.
Plus tard, il affirmera sa rebellion au système en achetant en cassette (!) Nevermind des Sex Pistols  qu'il écoutera en boucle, jusqu'à en bousiller la bande.

To be continued...

4 commentaires:

  1. Très bon la morsure, je plussoie, même en étant adulte : pourquoi ne pas se servir des rares armes naturelles que l'Evolution nous a laissées ? En plus elles sont parfaitement légales... et létales XD

    En plus j'aurais appris que Nevermind n'est pas l'unique apanage de Nirvana tiens.

    Intéressante petite autobiographie et je suis curieux de connaitre la suite (connaissant le goût prononcé du Tenancier du Terminus Est, on va pas tarder à se marrer quand on va arriver au chapitre "Premiers Emois du Petit Pestilus" hin hin hin XD).

    Heureusement que tu as mis un bandeau "Adult Only" car tu risque d'en avoir bien besoin ^^

    Serviteur,

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  2. [note mentale pour moi même : faire lire ce billet à F histoire de tuer la crédibilité paternelle quand il l'engueule pour avoir tapé Tony]

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  3. @Morikun : Pour être plus précis, l'album s'appelle "Nevermind The Bollocks", en français, "On s'en bat les couilles"

    @Delphine : Tu pourras même lui faire lire, des fois que je meurs écrasé sous un bus. Pour office de testament.
    Et Tony, ben elle a bien fait de le taper, c'est moi qui lui ai dit de le faire, mais sans se faire voir, car il vaut mieux être bourreau que victime. Il n'avait qu'à pas lui chourrer sa gomme !
    D'ailleurs, je lui ai même appris les low kicks de boxe thaï à coller dans les genoux des indélicats...

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