jeudi 26 juin 2014

Euthanasie-Lambert-Mennesson

Salut Lecteur, Lectrice (?),

Bon ce soir ma tête bouillonne.

Tout d'abord, la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Incompréhensible.

Vincent Lambert, l'homme courgette/poireau/pomme de terre.
En français, un légume.
(petite blagounette, que ne mange-t-on pas dans un légume ? Réponse : ben le fauteuil !)
Condamné à végéter dans son corps.
Parce que ses connards de parents, des extrémistes catholiques, refusent de lui offrir l'ultime bénédiction de l' Empereur, ie un bon coup de Carnifex entre les lobes frontaux.
Si comme moi, tu es vieux, le Carnifex n'est pas la saloperie Tyranide qu'on connait aujourd'hui, mais l'ustensile des Médics Space Marines pour abréger les souffrances de ceux tombés au combat.

Pour une fois que notre bonne vieille République prend une décision pas trop comique en décidant de le laisser mourir, cette CEDH décide de s'y opposer dans l'heure qui suit.

En complète opposition avec la volonté de sa femme.
Si tu te maries, quelque part, tu t’affranchis de toute autorité parentale.
Et c'est ta femme qui a droit de vie et de mort sur ta personne, ou ce qu'il en reste.

Donc que ce billet me serve de dernière volonté et de testament.
Ma chérie, si je suis paralysé dans un lit au stade légume, qu'on me finisse, please.
A la hache, au marteau, à la pioche, m'en fous.
Que vous preniez 5 ans fermes pour me rendre service, m'en fous, c'est pas mon problème, mais ne me laissez pas comme ça.
Faites votre Nicolas Bonnemaison, faites moi une grosse piqûre pleine de trucs pour planer une dernière fois.

Et en passant, je donne tout.
Le coeur, je suis assez sportif, il devrait pouvoir servir une dizaine d'années.
Les poumons, j'ai arrêté le pétard, donc ça devrait pouvoir dépanner.
Les cornées, les reins, le foie, je donne tout.
(Bon le foie, ça ne sera pas forcément un cadeau, mais comme je bois principalement du rhum, il ne devrait pas être trop cirrhosé.)

Ensuite, l'autre tête de noeud de Mennesson.
Cet abruti, en faisant appel aux mères porteuses dans le cadre de la gestion pour autrui, fait porter son lardon par une maman aux US.
Sauf que c'est con pour lui et pour sa bonne femme, la loi française est contre.
Et cette espèce de bignole vient faire faire le connard sur Canal+, en se plaignant, et surtout en disant à mi-mot, que l'adoption internationale c'est de la corruption et ça donne lieu à tous les trafics imaginables.

Donc je t'emmerde, espèce de connard de fils de pute.
Tes parents sont frère et sœur pour que tu sois aussi stupide ?

Moi, ma gamine, elle est française, je n'ai eu aucun passe droit, et je suis légalement son père.
Elle a des papiers, une nationalité, des parents qui l'aiment, et un avenir.
Ils ont quoi tes gosses engrossés dans une Américaine, à part un monceau de merde à gérer pour leur avenir apatride ?
Et tu oses sous-entendre que l'adoption internationale, c'est pas clean ?
Ma gosse, c'est peut-être pas mon foutre et les ovules de ma femme, mais elle ne vaut pas moins que tes têtards fabriqués sous microscope !
Crève, espèce de fin de race !


Bref, ami lecteur,
Une petite image pour rester joyeux ce soir.
(Tu auras bien évidement noté mes efforts pour colorer de ce blog, et l'illustrer, toujours dans le bon goût !)


Bisous,

Lord P.

3 commentaires:

  1. Dis-donc si t'es en panne d'inspiration, pique moi mes billets surtout, hein :p

    PS : Gestion pour autrui ? Vraiment ? :)

    RépondreSupprimer
  2. Non, mais pour une fois que tu abordais un sujet intéressant...
    Double ;p !

    RépondreSupprimer
  3. Le cas Vincent Lambert soulève deux problèmes qui sont difficiles à résoudre.

    Il n'a pas laissé de dernière volonté claire et précise sur le sujet de son débranchement en cas d'assistance médicale. Dès lors, c'est difficile de prendre en considération juste sa femme sur l'avis qu'elle peut avoir. On imagine de suite les conséquences que cela pourrait avoir dans d'autres situations...

    A côté de cela, il faut tout de même rappeler que aujourd'hui, Vincent Lambert n'est pas sous traitement médical l'aidant à survivre.
    Techniquement, il est juste nourri et hydraté par intraveineuse.
    Or, jusqu'à présent, l’alimentation et l'hydratation assistées n'étaient pas considérées comme des traitements.
    Donc, pas de possibilité de débrancher une machine, même en cas d'expression de volonté d'en finir.

    Cela peut paraître assez normal, parce que là, lorsque les gens disnet qu'il faut le laisser s'en aller en paix, ils ne se rendent pas compte que cela veut dire cesser de l'alimenter et de l'hydrater. Donc le laisser mourir de faim et/ou de soif.

    ce qui a plus ou moins été fait d'ailleurs pendant une trentaine de jours sans qu'il ne meure.
    Alors du coup quelle est la solution ? on lui injecte une dose de poison ? Le Conseil d'Etat légitime donc l'assassinat pur et simple. Le point juridique est beaucoup plus épineux et, à mon sens le Conseil d'Etat a quelque peu jugé à la hâte, une décision un peu dans l'air du temps dirons-nous...

    Pour prendre un exemple similaire, si l'on avait appliqué cette jurisprudence du Conseil d'Etat, on aurait certainement pu débrancher Schumacher lorsqu'il était dans le coma, et cela peut valoir pour l'ensemble des gens en coma long, qui ne vivent que parce qu'ils sont alimentés et hydratés par intraveineuse.

    Moi je dis, décision dangereuse.

    RépondreSupprimer